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16 juillet 2009

Mais tais toi!

2100397785_small_1De M à P Mardi 21 octobre, cours de comptabilité, 30 minutes après le début du cours: Objet: Parce que je suis une universitaire et que ce statut m'accorde le droit de me plaindre sur mon sort. Les gens n'ont vraiment aucun respect... ou un gros manque d'éducation (j'hésite encore). Il faut que je fasse quelque chose, parce qu'à rester là, assise, je vais m'énerver et devenir toute verte (tout à fait!) Au fait et pour ceux qui auraient des doutes: oui, j'écoute aussi; parce que je suis capable de faire deux choses en même temps). Comment a-t-on fait pour se retrouver (encore) derrière la bande d'allemands. Quand on parle une langue aussi envahissante, on prend au moins le soin de ne pas déranger les autres en allant la pratiquer dehors. On croit toujours que c'est ceux du dernier rang qui font le plus de bruit, mais même au premier rang les gens parlent entre eux et se racontent des blagues pourries. Je sais, à ce moment précis vous vous demandez comment oh Dieu comment je fais pour entendre les blagues des gens au premier rang: j'ai sacrifié le cours au profit du texte et des blagues du premier rang (car ma capacité à faire plusieurs choses en même temps se limite à 2). Je viens de regarder (et donc je n'écrivais plus), les gens du tout dernier rang sont extrêmement silencieux, allez essayer de comprendre pourquoi ils se mettent tout derrière (ou peut-être juste qu'ils dorment...). Si j'en trouve un qui suit vraiment le cours dans tout l'Amphi je... non, soyons réalistes. Dire qu'on se lève à 6:30 du mat' pour trouver une place... pour ça. Les étudiants manquent vraiment définitivement cruellement de savoir-vivre. Il y a aussi des gens comme moi qui écrivent des articles parce que sinon elles vont s'énerver et taper ceux qui parlent de leur week-end depuis 10 min juste derrière elles. De P à M Mardi 21 octobre, cours de comptabilité, 34 minutes après le début du cours Objet: Mort aux cons Tout d'abord, je pense avoir une théorie pouvant expliquer le comportement de l'étudiant HEC qui ne sait pas se tenir : il s'agit très certainement d'un manque d'éducation qui débouche (bien entendu) sur un manque chronique de respect. CQFD Afin de saisir dans son entièreté la gravité de la situation, il convient peut être de définir cette dernière : nous sommes en cours de comptabilité, auditoire 1*** en ce magnifique semestre d'automne de l'an 20**, (tu m'excuseras pour les étoiles mais secret professionnel ( !) oblige) assis au quatrième rang (les vieux réflexes d'Ecoliers pour se faire bien voir) ce qui implique que la bande d'allemands envahisseurs (euh pardon... envahissants) se trouve au troisième rang. Ce fait pourrait être expliqué par l'accent à couper à la tronçonneuse de notre chère proffesseure Mme D'**** . Nous voilà donc à la problématique du premier rang... l'éternel compromis à trouver entre hypocrisie et besoin de bonne conscience, or qui dit compromis dit impossibilité de s'en tenir correctement à quelque chose. Ce que je veux dire c'est que l'étudiant « premier-rangiste » adorerait faire fi de sa piètre éducation (sans généralisation d'aucune sorte... il s'agit d'un profil type) pour suivre le cours consciencieusement et poser des questions parmi les plus stupides juste pour poser des questions mais il ne peut pas... A la vue de ses camarades plus en arrière qui ne se gênent pas... eux pour parler, que dis-je, pour s'exclamer. Résultat : l'étudiant de devant n'en peux plus et il retourne à l'état du primate qui, comme vous le résumiez si simplement ma chère, raconte son week-end depuis bientôt 10 jours (et non pas 10 minutes). Le savoir-vivre, je dirais tout simplement qu'il est antinomique à la situation de l'étudiant standard qu'il nous est donné de croiser maintes fois par jour. Et finalement, pour terminer comme à l'école du rire, il y a aussi ceux qui bougent leur tête compulsivement, qui tripote...nt leur coloration, qui hennissent, qui font peur, qui s'aiment, qui ne se lavent que très rarement et (je le dit sans machisme) qui cherchent un mari et viennent de se rendre compte que tout homme ayant un tant soit peu de plomb dans la cervelle a déjà quitté l'auditoire pour aller allègrement faire croire qu'il va travailler (la comédie a au moins le mérite de ne pas déranger le cours dans ce cas là) celles-là... euh pardon ceux-là sont en train de se diriger vers la porte... Bien à toi De M à P Mardi 21 octobre, un métro, un ascenseur et un café plus tard: Objet: Les étudiants ne sont pas (plus) les seuls Alors ce n'est pas que dans les Amphis... même dans un café, les gens ne savent pas se comporter. La bande d'adolescents prépubères à ma gauche (fiers d'avoir acheté un café seuls) parlent fort... mais fort ! Alors que des gens essayent tranquillement de se reposer (de tuer le temps). Les quatre fantastiques s'obstinent à communiquer (du mieux qu'ils peuvent) se plaignant du bébé de la table d'à côté qui (je le présume) essayait en réalité de leur faire comprendre de fermer leur bouche afin qu'aucun son ne puisse plus en sortir. Rectification: ils ne parlent pas, il conversent (enfin ils essayent). Voilà qu'ils essayent de philosopher sur la condition féminine, l'un ayant subitement (et subtilement) lancé « pourquoi une fille ça se plaint autant ? » (vous aurez remarqué le niveau de vocabulaire, celui-ci vous donnant une indication sur la nature des personnes présentes à mes côtés ). Je sens qu'ils me regardent mais je préfère de pas lever les yeux au risque de me faire désmasquer. Le risque restant faible, je te l'accorde. Voilà le moment crucial, si cette situation s'est déjà présentée à vous, ne partez pas (surtout pas) attendez juste que ceux-ci fassent de l'humour... enfin, ce qu'il en reste. Il ne manquait plus que ça, un pied sur la table. Voilà qui est charmant. Apparement le sarcasme est leur fort, enfin je pense que c'est ce que celui de gauche essaye de faire alors qu'il critique son amie de droite depuis 10 minutes (ce doit être une technique d'approche, j'ai cru comprendre que cette dernière avec des problèmes avec son petit (et c'est le cas de le dire) ami actuel). Décidement, la conversation vole haut... ou plutôt très bas. Cela m'attriste, je préfère m'en arrêter là au risque de perdre les gens sur la route (et dieu sait si elle est longue) les emmenant vers la sagesse. En tout les cas une chose est sûre, leur discussion c'est juste, mais alors juste pour parler
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